Le PLC dépasse le Bloc

ignatieff-29avrilÇa fait plutôt longtemps que le Parti Libéral du Canada a dépassé le Bloc Québécois dans la quantité de travail réalisé mais c’est seulement ce mois-ci que le PLC dépasse le Bloc Québécois dans les intentions de votes des québécois.  37% pour le PLC et 31% pour le Bloc Québécois: une première depuis les commandites.

La Presse parle d’Ignatieff et de la crise économique, mais je crois plutôt que c’est tout le travail que le parti a fait qui nous propulse dans cette position.  En fait, nous n’avons presque rien fait à ce jour pour contrer la crise économique (nous ne sommes pas encore au pouvoir), et Ignatieff n’a encore présenté aucun plan.  Imaginez lorsque notre chef présentera sa vision, et que nous pourrons mettre en place des mesures pour aider les canadiens à passer à travers la crise économique !

Depuis les commandites, nous avons du renouveler notre discours, avoir une nouvelle vision pour le Canada, et travailler fort pour regagner la confiance des électeurs.  Grâce à Stéphane Dion, les canadiens ont remarqué la sincérité de notre discours.  Et en Michael Ignatieff, les électeurs voient un premier ministre plus ouvert que Stephen Harper, plus branché sur le monde que tous ses prédécesseurs.  De plus, une équipe plus expérimentée est maintenant à ses côtés.

Pour le Québec, l’identité est extrèmement importante.  Du côté des conservateurs, la culture française est plutôt secondaire.  Mais avec le Parti Libéral du Canada, on a la ferme conviction que l’identité québécoise et l’identité canadienne française sont parfaitement compatibles.  On peut être un bon canadien, on peut être québécois, on peut être montréalais, mascouchinois ou autre, dans l’ordre qu’on veut.

Tout cela est une révolution depuis la création du Bloc Québécois.  Plutôt que de simplement reconnaître le Québec comme une nation, avec rien de plus, nous n’imposons pas d’obligation identitaire.  C’est révolutionnaire, et le Bloc Québécois n’a rien vu venir.  En effet, comment peut-il combattre cela ?

The golden promises of Sam Lavoie

At this time here is a race for the presidency of the Young Liberals of Canada, the outcome of which will be known at the Liberal Convention happening in Vancouver this week.

Earlier this week I gave my support to John Lennard. John is a great guy, full of ideas and energy. His most serious competitor is Sam Lavoie, also from Quebec.

At the last General Council, I was chatting with a group of people and I noticed a young guy that I had never met. I asked John Lennard who he was, so he introduced me to …. Sam Lavoie, since Sam seemed too shy to make the introduction himself.

Since then, some people have given their support to either one or the other Presidential candidate. Having met both, I can say that after just a few minutes of conversation one realizes that John Lennard is a leader, unlike Sam Lavoie. That is why every time someone gives their support to Sam Lavoie, I hasten to ask: « Why? »!

Here, the answers are clear: Sam Lavoie has promised something. Yes, during the election campaign, one must make promises. But there is a clear distinction between making general promises and promises of things to individuals. One often hears in reference to Sam, « he promised me this, he promised me that » …

I would like to take this opportunity to consult his election platform for the Young Liberals of Canada. On the French version of his website a note indicates that the French version will be available soon … but the convention begins in three days! I suppose that for a French candidate french is a lower priority, or perhaps someone else (someone English) is the one that is making the decisions on what promises he should be making …

I also learned that Sam Lavoie was VP Policy JLC for the last two years. I have been involved in the PLC for several years and neither me nor anyone I’ve spoken to is able to point out one of his achievements, in Quebec or Canada in general. Even on his website, he prefers to hide this rather important period of his life. Did he just use the funds for his presidency campaign trips across Canada?

In the end, I do not even wonder if Sam Lavoie is a good candidate for the presidency of the Young Liberals of Canada, I wonder what this candidate is doing in this race!

Les belles promesses de Sam Lavoie

sam-lavoie-out-westIl y a une course à la présidence des Jeunes Libéraux du Canada en ce moment, et l’issue sera connue au congrès de Vancouver, cette semaine.

J’ai donné mon appui à John Lennard plus tôt cette semaine.  John est un gars génial, plein d’idées et d’énergie.  Son plus sérieux compétiteur est Sam Lavoie, un autre québécois.

Au dernier conseil général, je discutais avec un groupe de personnes et j’ai remarqué un jeune que je n’avais jamais rencontré.  Je lui ai demandé qui il était, et c’est John Lennard qui m’a présenté…. Sam Lavoie.  Il semblait trop timide pour se présenter à moi.

Depuis, certaines personnes ont donné leur appui soit à l’un, soit à l’autre.  Ayant rencontré les deux, je peux dire qu’après quelques minutes de conversation on réalise à quel point John Lennard est un leader, contrairement à Sam Lavoie.  C’est pourquoi à chaque fois que quelqu’un donne son appui à Sam Lavoie, je m’empresse de lui demander: « Pourquoi donc ?! » !

Et là, les réponses sont claires: Sam Lavoie leur a promis quelque chose.  Oui, en campagne électorale, on doit faire des promesses.  Mais il y a une nuance claire entre faire des promesses électorales et promettre des choses particulières à chaque personne.  Ils répondent tous: « il m’a promis ci, il m’a promis ça »…

J’en profite pour consulter sa plateforme électorale pour les Jeunes Libéraux du Canada.  Sur la version francophone de son site web une note indique que la version française sera disponible bientôt… mais le congrès commence dans trois jours !  Je suppose que pour un candidat francophone, soit le français est moins prioritaire, soit que c’est quelqu’un d’autre (un anglophone) qui décide de ses promesses…

J’ai également appris que Sam Lavoie a été VP Politiques pour les JLC depuis deux ans.  Je suis impliqué au PLC depuis plusieurs années, et ni moi ni personne n’est capable de nommer une seule de ses réalisations, au Québec ou au Canada en général.  Même sur son site web, il préfère cacher cette période de sa vie.  A-t’il utilisé les fonds pour faire sa pré-campagne à la présidence en faisant des voyages au Canada ?

Au final, je ne me demande même pas si Sam Lavoie est un bon candidat à la présidence des Jeunes Libéraux du Canada, je me demande qu’est-ce que ce candidat fait dans cette course !

Les syndicats ne donnent rien

Ce matin, il semble qu’une entente de principe ait été conclue entre les professeurs de l’UQAM et la direction.  Peut-être est-ce dû à la menace du gouvernement de faire une loi spéciale ?  C’est possible, non ?

J’ai remarqué pendant ces négociations que le syndicat demandait plus, toujours plus.  En fait, il y a quelques jours, la direction et le gouvernement avait fait une « plutôt bonne » offre, selon le syndicat, mais il pouvait donner plus, selon eux.

Mais qu’en est-il du syndicat?  Donnera-t’il plus? non !

C’est toujours comme ça.  Le gouvernement ou la partie patronale doit toujours donner plus, donner plus, donner plus et le syndicat en réclâme toujours davantage.  Moins de jours de travail, plus d’argent, de meilleures conditions…  Mais que donne-t’il, le syndicat? rien!  Les syndicats ne cèdent jamais rien en échange d’autres privilèges.  Ils se contentent de demander plus, c’est tout.

Mais dans l’expression « négociation de convention collective », n’y a-t’il pas le mot négociation?  Wikipedia définit la négociation en disant que c’est « un jeu de concessions mutuelles ».  Quelles concessions les syndicats font-ils?  Ils ne proposent pas de travailler une heure de plus par jour en échange d’une augmentation salariale, par exemple.

En fait, même quand une compagnie est en difficultés financières, ce n’est qu’au dernier moment que le syndicat est prêt à faire des concessions.  Et c’est souvent tellement tard que la compagnie doit fermer.

Le rêve canadien

Michael IgnatieffD’abord, pour la n-ième fois, je recommence à blogguer.  J’ai maintenant amplement le temps !

Ensuite, c’est tout motivé que je reviens d’une fin de semaine de conseil général du Parti Libéral du Canada, en pleine reconstruction.  L’ambiance y était, les militants étaient électrisés et prêts à aller en campagne électorale et Denis Coderre était… Denis Coderre !

Michael Ignatieff, le chef du PLC, a tout fait à l’encontre des traditions: en effet, le chef ne se présente habituellement que pour le discours final, pour allumer les troupes.  Cette fois, il a plutôt choisi d’être part of de la fête.  Il a assisté à un 5 à 7 avec les jeunes, et il est venu ici et là dans le hall saluer les gens.  On voit à quel point c’est un homme de proximité, plutôt qu’une élite froide à la Pauline Marois.

De mon côté, j’ai eu la chance d’introduire à la politique fédérale trois recrues motivées.  J’espère qu’elles ont réalisé à quel point la politique fédérale est intéressante, que le Parti Libéral du Canada est inclusif, et que la grande famille libérale partage les mêmes idéaux qu’elles.

J’ai aussi eu la chance de faire un plaidoyer sur la fierté canadienne et le courage d’affirmer notre identité fédéraliste suite au discours d’André Pratte.  Je n’étais pas préparé, j’étais plus stressé qu’à l’habitude, mais les gens m’ont étonnamment applaudit à deux reprises, surtout grâce au fait que j’osais garder mon drapeau du Canada bien en vue sur ma maison.

J’ai également pu faire un peu de lobying pour mon prochain comté, et je crois m’être fixé.  Comme dit la chanson: « je reviens chez nous […]  » !!

La mode masculine à Montréal

J’en ai déjà parlé ici.  Clusier Habilleur est en train de devenir la référence en mode masculine à Montréal.  Mais voilà que le jeune propriétaire de la boutique lance son blogue.

C’est grâce à lui que j’étais si bien habillé pendant mes deux campagnes électorales.  Bien mieux que mon jeune adversaire péquiste Guillaume Tremblay, qui portait plusieurs fois les mêmes vêtements deux jours consécutifs et qui avait l’air de faire ses noeuds de cravate à hauteur différente chaque jour.  J’ai toujours cru qu’il fallait avoir l’air le plus professionnel possible pour représenter la collectivité: car être professionnel dans son job s’illustre souvent avec la démonstration dans la vrai vie.

Pour ceux qui, comme moi, voudraient être plus à la mode et recherchent un conseiller.  Ou bien pour ceux qui sont à la mode mais qui sont exaspérés des boutiques de vêtements haut-de-gamme pour homme dépassés (la liste pourrait être très longue).  Je vous incite à aller visiter Pierre-Benoit Duhamel chez Clusier.

Clusier a d’ailleurs maintenant deux succursalles à Montréal, une au 46 rue McGill et l’autre sur la rue Bernard, un peu à l’ouest de Parc.

Pay-per-click: Lead Caps ?

For the first time I will not talk about politics, I will talk about pay-per-click.  You might already know that I work in this field, in some way.  I will use this occasion to describe the expression lead caps in both official languages in Canada, so that Google knows what it is.  Unfortunately, we cannot find anything about it, anywhere.

We could state a synonym for this expression: maximum potential contacts.  What I understand is that lead caps is the maximum potential contacts we can provide in one day.  For example:

A real estate agent can do up to 100 visits per week.  His lead cap is limited to 100/5=20 visits of houses per day.  If his website provide him 25 visits per day, he will not be able to do them all.  Then, he doesn’t have to pay for publicity after reaching this lead cap.

Pay-per-click: Lead Caps ?

Pour une fois je ne parlerai pas de politique mais de pay-per-click.  Vous savez possiblement que je travaille dans ce domaine, en quelque sorte.  Je vais donc profiter de l’occasion pour en parler un peu, dans les deux langues officielles du Canada, pour que Google puisse savoir ce que c’est.  Malheureusement, on ne peut trouver aucune information à ce sujet, nul part.

On pourrait traduire ce terme par l’expression maximum de contacts potentiels.  Ce que j’en comprends, c’est que lead caps est le maximum de contacts potentiels qu’on peut fournir dans une journée.  Par exemple:

Un courtier immobilier peut faire 100 visites par semaine avec des clients potentiels.  Son lead cap est donc limité à 100/5=20 visites par jour.  Si son site web lui en fourni 25, il ne pourra pas les effectuer.  C’est donc inutile de payer pour de la publicité après avoir atteint le lead cap.