Les meilleures parodies de Charest, Marois et Legault

Après avoir écrit mon article sur les 5 vidéos électoraux qui vous donneront des frissons, j’ai décidé de me tourner davantage vers le comique et de trouver des vidéos qui vous redonneront le sourire.

Il va sans dire que j’ai tenté de trouver des parodies qui restent respectueuses envers les chefs des trois principaux partis politiques québécois en vue de l’élection générale de 2012.

Voici donc les trois parodies de Jean Charest, Pauline Marois et François Legault les plus rigolo que j’ai pu trouver en faisant ma recherche.

Si vous avez une parodie de Françoise David, je suis ouvert aux suggestions !

Parodie de Jean Charest

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jBoUhD4_sEY[/youtube]

Parodie de Pauline Marois

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=i9pbzh04wEc[/youtube]

Parodie de François Legault

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=C45rA5Q2EZ0[/youtube]

Plus de vidéos ? regardez les 5 vidéos électoraux qui vous donneront des frissons.

Pourquoi je me suis lancé en politique

On m’a souvent posé cette question, non pas sans une pointe de sarcasme.

Plusieurs pensent qu’on se lance en politique par opportunisme, ou pour s’en mettre plein les poches (c’est là qu’on devient corrompu, mais j’expliquerai plus tard le cheminement).  D’autres croient que c’est le pouvoir qui est intéressant.  Pour certains politiciens, cela peut être le cas.  Oui, j’en connais qui sont là pour leur carrière personnelle.

Je suis un gars sincère et honnête. Je suis aussi un passionné de la politique.  Depuis que je suis jeune je m’y intéresse.  J’ai été vice-président de mon école. À 16 ans j’envoyais déjà des lettres ouvertes aux médias.

Au début des années 2000, je me suis retrouvé par hasard devant l’Assemblée Nationale et je regardais les statues.  Je me suis dit que je pourrais peut-être collaborer, moi aussi, à bâtir une société qui ressemble à mes valeurs et mes opinions.  Je me suis vite rendu compte que cela n’était pas exactement ça que je voulais.

J’ai contacté le président de la Commission Jeunesse du Parti Libéral du Québec, Simon Bégin.  Très rapidement, j’ai été absorbé par la spirale politique: cocktails, Congrès Jeunes, Association du comté Montmorency, etc…

La politique locale

On pense souvent que la politique locale est moins importante. Ou bien dans certaines circonstance (comme le récent contrat donné à Bombardier sans appel d’offre) on a tendance à dire que la politique locale est primordiale.  Avec le recul, je peux dire que ce sont les dossiers provinciaux et fédéraux qui dirigent le vote.  Par contre, le député a un très fort intérêt à être proche de ses citoyens, sinon ils le lui reprocheront à la première occasion.

En effet, autour de 2005 j’ai fait une campagne média pour mon député Raymond Bernier autour du slogan « I’m with Ray ».  Il y avait un site web qui trafiquait des proverbes pour insérer le mot « Ray »: « un Ray vaut mieux que deux tu l’auras », « pierre qui roule n’amasse pas Ray », « c’est en forgeant qu’on devient Ray », « ce que femme veut, Ray le veut », et ainsi de suite.  J’ai vendu des dizaines de t-shirts à travers la province.  Infoman et d’autres médias se sont, pour un moment, intéressé à Raymond Bernier, qui, il faut le dire, était un député plutôt dans l’ombre. Je me souviens de CBC qui interviewait des citoyens du comté qui disaient que Raymond ne faisait rien de concret pour le comté.

Ils se trompaient. En fait, ils l’ignoraient.  Tout ce que les citoyens voient, c’est la télé et les médias.  Et la télé n’est pas friand de l’enfouissement des fils électriques, de l’aide apportée à des citoyens handicapés, ou à une bataille locale pour ne pas avoir une tour de condos dans un quartier historique. C’est triste pour ces députés, mais c’est la réalité.

Campagnes électorales et motivation

C’est en faisant mes deux campagnes électorales que j’ai compris ce que j’aimais vraiment en politique.

En 2008, je représentais le Parti Libéral du Canada dans Montcalm. C’était un comté perdant pour moi. Je n’avais absolument pas de fonds, sauf quelques dons de mes parents et amis. Je n’avais comme bénévoles qu’un ami, ma copine et mon chien Albert; c’est vous dire.

Sans coach, j’ai sillonné le comté en scooter et j’ai fait quelques apparitions à l’émission Infoman. Je me suis fait remarquer hors du comté, c’est certain.

J’étais plein de préjugés (oui, je suis un humain !) sur les assistés sociaux, les agriculteurs, l’immigration qu’on devrait encourager, les unilingues francophones qui veulent se séparer du méchant Canada à tout prix, etc…

Un par un, mes préjugés sont tombés, et d’autres sont apparus.

C’est le cas quand tu rencontres des gens pauvres dans un village sans transport en commun qui n’ont pas les moyens de mettre de l’essence dans leur voiture pour sortir du village.  C’est le cas quand tu passes quelques jours chez un agriculteur et que tu réalises que quatre années sur cinq sont profit est négatif.  Ou quand tu rencontres un unilingue anglais dans un comté à 99% francophone qui se sent rejeté et haïs par ses voisins juste à cause de la langue et que ses enfants vivent ce calvaire.

Guerre de drapeaux

Mais d’autres préjugés apparaissent quand, passionné de l’implication sociale, tu mets un drapeau du Canada sur ta maison (je vis dans le comté de Gilles Duceppe) et que ta maison est vandalisée à répétition. J’ai ainsi reçu plusieurs lettres de menace.

Je comprends mieux l’inquiétude de tous les députés fédéraux fédéralistes qui ont peur de mettre un drapeau sur leur maison, mais je n’appuie pas leur décision.  C’est en restant cachés comme eux que les gens ont l’impression que les politiciens ne sont pas « vrais ».

A-t’on l’impression que le fondateur de Wikileaks est un visage à deux faces ? non, car il ne se cache pas pour défendre ses valeurs et il les défend jusqu’au bout.

C’est beau dire qu’on veut que le Québec se sépare (députés bloquistes et leur personnel politique), mais quand on encaisse le chèque de paie par le Parlement du Canada, c’est moins crédible.
C’est beau dire qu’on veut une sociale démocratie quand on vit à Outremont et qu’on représente un comté ultra-pauvre à une heure de Montréal (je ne nommerai pas de nom, faites vos recherches).
C’est beau dire que que tu t’es battu toute ta vie contre le mouvement séparatiste, mais que tu n’as pas de drapeau du Canada chez vous ou à ton bureau.

C’est facile de dire un tas de choses. Ce qui est plus engageant et risqué, c’est de les faire.

En conclusion

Je le répète: je suis un passionné de politique.  Nous pensons tous détenir la vérité absolue, que notre opinion est la bonne, aussi fortes peuvent être nos opinions.
Mais ce qui est passionnant en politique, c’est rencontrer les gens et réaliser que nous avons tord.  Changer nos préjugés, se battre pour ces nouvelles valeurs et ainsi devenir une meilleure personne.

The golden promises of Sam Lavoie

At this time here is a race for the presidency of the Young Liberals of Canada, the outcome of which will be known at the Liberal Convention happening in Vancouver this week.

Earlier this week I gave my support to John Lennard. John is a great guy, full of ideas and energy. His most serious competitor is Sam Lavoie, also from Quebec.

At the last General Council, I was chatting with a group of people and I noticed a young guy that I had never met. I asked John Lennard who he was, so he introduced me to …. Sam Lavoie, since Sam seemed too shy to make the introduction himself.

Since then, some people have given their support to either one or the other Presidential candidate. Having met both, I can say that after just a few minutes of conversation one realizes that John Lennard is a leader, unlike Sam Lavoie. That is why every time someone gives their support to Sam Lavoie, I hasten to ask: « Why? »!

Here, the answers are clear: Sam Lavoie has promised something. Yes, during the election campaign, one must make promises. But there is a clear distinction between making general promises and promises of things to individuals. One often hears in reference to Sam, « he promised me this, he promised me that » …

I would like to take this opportunity to consult his election platform for the Young Liberals of Canada. On the French version of his website a note indicates that the French version will be available soon … but the convention begins in three days! I suppose that for a French candidate french is a lower priority, or perhaps someone else (someone English) is the one that is making the decisions on what promises he should be making …

I also learned that Sam Lavoie was VP Policy JLC for the last two years. I have been involved in the PLC for several years and neither me nor anyone I’ve spoken to is able to point out one of his achievements, in Quebec or Canada in general. Even on his website, he prefers to hide this rather important period of his life. Did he just use the funds for his presidency campaign trips across Canada?

In the end, I do not even wonder if Sam Lavoie is a good candidate for the presidency of the Young Liberals of Canada, I wonder what this candidate is doing in this race!

Des troubles à l’ADQ

D’abord, certains savent déjà que j’étais sur l’exécutif de Raymond Bernier, ex-député de Montmorency (à Québec).  Nous avons travaillé à sa ré-élection en 2007, mais Hubert Benoit a obtenu le double de voix grâce à la vague adéquiste dans la région.  Plutôt frustrant.

Hier, deux adéquistes sont « miraculeusement » devenus libéraux.  Comme Mario Dumont le dit si bien: « hier, les libéraux étaient l’ennemi, maintenant, c’est le meilleur parti ! ».  Je dois le dire, je suis contre les transfuges.  Je suis un homme de convictions.  Je suis en faveur des valeurs libérales, et de la logique libérale.  Qu’elle soit fédérale ou provinciale, cette logique.  Mais bon, on doit avouer que ca donne un dur coup à l’ADQ.  Déjà qu’ils sont si bas dans les sondages pour n’avoir absolument rien fait depuis un an et demi.

Qu’est-ce qui se passera alors avec la crédibilité de ce parti?  Un transfuge (à la Bélinda Stronach), c’est pas si pire.  Mais deux d’un coup, ouch !

Parenthèse: Mario Dumont, dans ce vidéo, a dit: « […] ce n’était pas les meilleurs députés, et maintenant Jean Charest se vente d’avoir recruté des candidats exceptionnels[…] ».  D’ailleurs, Cyberpresse a repris cette citation en ne disant que ce n’était pas les meilleurs.
Il y a deux sens à cette citation, et je ne suis pas capable de trancher sur ce que Mario Dumont voulait dire…

  • Mario Dumont ne trouvait pas que c’était les meilleurs députés;
  • ou Jean Charest disait qu’ils n’étaient pas les meilleurs, et maintenant il se contredit.

Il faut faire attention aux déclarations !