La démocratie à l’ADQ: imaginez

Simon-Pierre DiamondImaginez un Ministre de l’environnement qui bloque la parole au micro de certains membres de son Parti qui sont pro-environnement.  Serait-ce de la démocratie? Est-ce que le programme représenterait alors bel et bien l’opinion et la vision des membres du Parti?

C’est pourtant ce qu’on a vu en fin de semaine au rassemblement adéquiste.  En effet, pas le Minsitre, mais le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement a habilement exécuté ces manoeuvres.  D’ailleurs, il était prévu à l’avance par pur hasard [*sarcasme] que seulement 4 personnes étaient autorisées a prendre la parole au micro afin « d’économiser du temps ».

C’est donc avec l’appui de l’exécutif du Parti, et l’appui du chef Mario Dumont, que Simon-Pierre Diamond et ses accolytes ont monopolisé le micro quand est venu le temps de discuter et voter les résolutions à caractère environnementaliste.

Interrogé plus tard, Mario Dumont a qualifié cela d’on-ne-peut plus démocratique: « Simon-Pierre Diamond a contribué à ce que l’ADQ ait un bon programme en environnement. Il est monté aux barricades pour défendre la cohérence, la vision du programme ».

Un beau coup pour la démocratie au Québec.  Comme au PQ, « Heil Hitler! ».

Stéphane Dion nez à nez avec Stephen Harper

Stephane DionHier, un sondage de la Presse plaçait les Libéraux fédéraux très, très proches des Conservateurs.

Un sondage auprès de 1000 personnes à travers le Canada, et une probabilité de 95% d’être dans une marge d’erreur de +/-3,1% on a:

  • Parti Libéral du Canada: 33%
  • Parti Conservateur: 32%

Les Libéraux serait plus forts dans les maritimes.

Avec le discours du trône, on peut supposer qu’il y aura des élections bientôt… et qu’ainsi le résultat sera très, très serré!

Les Libéraux ont peur de perdre?

Henri-Francois GautrinAujourd’hui, Henri-François Gautrin part en sondeur pour connaître l’opinion des candidats Libéraux. 

Les Libéraux du Québec ne devrait pas avoir peur de perdre.  Vous savez, c’est le plus vieux Parti politique au Québec.  Il a toujours su s’adapter aux réalités sociales du Québec, aux réalités et aux valeurs de ses membres.

Cependant, la venue d’idées radicales (par exemple la souveraineté du Québec) a entraîné un vent de changement d’attitude envers la politique.  Deshormais, c’est une affaire de coeur, de trippes.  D’ailleurs, plusieurs personnes ont pleuré lors du référendum de 1995… c’est vous dire!

Éh bien maintenant, il y a trois Partis très forts.  Auparavant, et ailleurs même, seulement deux Partis se font la lutte.  On n’aime pas un Parti? on vote pour l’autre!  Tandis qu’ici, il faut trouver un Parti qui colle à nos idées.  Et ce n’est pas une mince affaire.

À l’élection générale de 2007, la population a élu les trois Partis du Québec presque également.  Est-ce un message? oui! mais lequel…?

Selon moi, il faut communiquer à la population les programmes.  Les gens (même moi, quelques fois!) ont l’impression que la politique est un spectacle à la télévision et ne se sentent pas interpelés.  Et puis il y a les jeunes.  Dans les universités du Québec, le PQ est assez présent.  Tellement présent, qu’il contrevient aux règlements de vendre des cartes de membres sur les campus.  Mais qu’en est-il des autres Partis?

Les autres Partis sont complètement absent.  Comme si les membres d’un Parti représentaient l’élite de l’électorat.  Mais ce n’est pas le cas!  Il faut à tout prix que les gens s’impliquent, que les Partis se rapprochent de la population.  Pas seulement un Parti, mais tous.  C’est la seule bonne manière d’informer l’électorat.  Les médias sont fervents de scandales… et non de programmes intéressants!

Anciennement, tout le monde votait.  Tout le monde connaissait quelqu’un en politique.  Tout le monde s’informait.  Il faut absolument que les Partis reviennent à la base: la participation populaire.

Ce n’est pas le prix d’une carte de membre.  Ce n’est pas les annonces à la télévision, ni les subventions, ni les poignées de main.  Ce qu’il faut, c’est des groupes locaux de débats, de discussion.  Il faut une présence régionale et locale des élus, une proximité des députés, une proximité du Premier Ministre.  Il faut des associations politiques de comté fortes, présentes dans leur milieu.  Il faut des bénévoles qui ont le temps de recruter, de donner le goût de la politique.

Il faut re-bâtir le Québec comme la population l’a fait dans les années 60, mais lui donner la couleur actuelle du Québec dans le Canada et le monde.

SPQ libre et clubs politiques

Comment encourager la division au sein d’un Parti politique? en imitant le PQ!

Cyberpresse annonce que le SPQ Libre est là pour rester.  Qu’est-ce que c’est que ça? Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre.  En clair, ce club politique du PQ est là pour tirer le PQ le plus à gauche possible.

Parmis les clubs du PQ:

Certes un Parti politique rassemble diverses positions autour de valeurs communes.  Mais dans le cas du PQ, il n’y a pas de valeur en commun.  Seulement une idée, agée de 40 ans: la souveraineté du Québec.  Pas de valeur en commun car parmis ses membres, le PQ compte des gauchistes, des gens de droite, des féministes, des environnementalistes, etc…

Ailleurs, nous ne retrouvons pas ce schéma.  Au Parti Libéral du Québec, les membres partagent l’idée de fédéralisme; d’un Québec fort au sein du Canada (quel québécois ne désire pas un Québec fort??!).  Au PLQ, les valeurs sont celles de liberté individuelle.

Ailleurs, les gens se rassemblent tous autour de mêmes valeurs… sauf au PQ!  Et justement, c’est le Parti le plus divisé au Québec.

Les grands projets hydroélectriques vs. Mario Dumont

Mario DumontDumont trouve Jean Charest déconnecté de la réalité sur les projets concernant Hydro-Québec.  Mais pire, il semble que le PQ n’apporterait rien au débat.

Effectivement, tout a débuté avec René Lévesque qui désirait nationaliser l’hydroélectricité.  Par la suite, Robert Bourassa prit le siège de Premier Ministre et fit investir le Québec dans ces grands projets qui aujourd’hui financent une grande partie de nos programmes sociaux.

Plus tard, le PQ établit un moratoire sur les barrages… vu les négociations difficiles avec les amérindiens.  Même encore récemment, André Boisclair dénoncait le comportement du PLQ de vouloir investir de nouveau dans ces grands projets hydroélectriques pendant les prochaines années.  Il disait que vendre notre électricité propre aux américains, ce n’est pas bien.

Éh bien ce matin, Mario Dumont nous dit que le comportement de Jean Charest est en retard de 20 ans.  En fait, il accuse directement le Parti Libéral du Québec pour son inaction… même si c’est pourtant le PLQ qui a toujours si bien géré les investissements dans Hydro-Québec.

Mais que croît-il pouvoir faire de mieux?  Le PLQ a annoncé l’an dernier des investissements de 25 milliards!

 UPDATE: C’est vrai, j’ai oublié de vous dire qu’au rassemblement adéquiste d’en fin de semaine, il semble que le député Simon-Pierre Diamond, et autres, bloquait la parole aux adéquiste environnementalistes.  Finalement, on en retient que l’ADQ est anti-environnement.

Problème politique? on change l’équipe!

Stéphane Dion

Premier exemple: Pauline Marois et Diane Lemieux.  Diane Lemieux ayant été fidèle à Bernard Landry et André Boisclair, successivement, elle se fait montrer la porte par Pauline Marois.  En effet, si elle a su si bien défendre les valeurs du PQ et se ranger derrière les derniers chefs, les chances qu’elle décide de se tourner contre Pauline Marois sont assez fortes [*sarcasme*].  Bon je l’avoue, il s’agit de conflits internes du PQ dont nous ne connaissons pas grand chose, mais force est d’admettre tout de même qu’elle a été une bien meilleure ministre que Pauline Marois, et ce, dans tous les ministères.  Plutôt que de mettre la merde partout, elle gérait, prenait des décisions de manière … transparente, et n’a jamais (à notre connaissance) utilisé son influence pour obtenir des terres publiques ou des privilèges municipaux…

Ce qui me pousse à écrire ce billet, c’est le souhait de Stéphane Dion de démettre de ses fonctions le directeur général du PLC; Jamie Carroll.  Lorsque, cette semaine, les hauts placés du PLC lui ont demandé d’engager plus de québécois, il a répondu que s’il embauchait plus de québécois, il devait embaucher plus de chinois également.  Qu’est-ce qui blesse? est-ce de comparer des québécois (au Canada) aux chinois?  De peut-être ne pas embaucher de québécois parce qu’il n’aime pas les québécois?  Ou si c’est plutôt que le PLC doit changer des choses… et pourquoi ne pas alors changer le DG?!

Je suis à 100% derrière les Libéraux fédéraux… bien que je n’appuie pas toutes leurs décisions.  Vous savez, tant qu’on n’a pas de place de pouvoir au sein d’un Parti, on est derrière seulement s’il représente bien nos valeurs… et mes valeurs sont celles d’égalité entre les langues au sein du Canada.

Lire la défense de Jamie Carroll.

Un blogue de droite… litigieux!

Le Devoir rapportait il y a quelques heures à peine qu’un (une) imposteur (e) était derrière le blogue politique de droite d’Élodie G Martin.

Depuis lors, le blogue s’est fermé pour ensuite r’ouvrir ses portes aujourd’hui sous un autre nom: http://elodieDmartin.wordpress.com .

Sur son site, Élodie dément les affirmations du Devoir sur son identité, et son appartenance officielle à l’ADQ.  Un problème cependant: est-ce la vraie Élodie qui a ouvert le nouveau blogue?

Je vous laisse juger… il s’agit tout de même d’une intrigue intéressante!

Je vous suggère également FORTEMENT de visiter son site

Sur Radio-Canada.

Florence

pommes avec florence sept07 015.jpgPeu de mes amis de Québec ont eu la chance de rencontrer ma copine.

Elle a fait un baccalauréat en Architecture à l’Université de Montréal.  Elle a fait sa dernière année à Venise, en Italie.  Ensuite, elle a fait un DEP en cuisine Française (pour mon plus grand bonheur!!!!) à l’ITHQ.  Elle fait actuellement un DEP en pâtisserie.

Gilles Duceppe partirait? enfin?

Gilles Duceppe

Ce matin, La Presse affirmait que Gilles Duceppe avait eu une conversation avec Pauline Marois au sujet de sa future carrière: retraité.

En entrevue aujourd’hui dans tous les médias, il démentit cette nouvelle.

Ce midi, au Club des Ex à RDI, Liza Frulla avait une bonne idée de ce qui arrivait.  Vous savez, les Partis politiques rêves tous au pouvoir: c’est en fait la seule et unique manière de pouvoir faire les changements qu’ils veulent, de mieux représenter les valeurs de leurs membres.  Mais qu’arrive-t’il du Bloc Québécois?  Les membres et les députés savent bien qu’ils n’auront jamais aucun pouvoir au fédéral.  Pire encore, si leur rêve se réalise (la souveraineté du Québec) ils perdront leur job au parlement d’Ottawa!

Mais à voir le jeu de yoyo chez les souverainistes, il pourrait arriver de drôles de choses!  Effectivement, André Boisclair a battu Pauline Marois en 2005 à la course à la chefferie du PQ.  Par la suite, c’est la venue dans l’arène de Gilles Duceppe qui fît partir André Boislair.  Mais c’est Pauline Marois qui a réussi à tasser Gilles Duceppe du PQ.  On ne sait jamais: peut-être qu’André Boisclair prendra la tête du Bloc Québécois!  Peut-être plutôt qu’il n’y aura plus de Bloc Québécois!