Tout est question d’image… (Denis Coderre et Tout le monde en parle)

Denis CoderreCe soir, à Tout le monde en parle, Denis Coderre était invité.

Je dois avouer que ce qui était le plus clair dans cette sortie publique, c’était son désir de succéder à Stéphane Dion à la tête du Parti Libéral du Canada.

Bon, c’est vrai qu’il ferait un bon chef.  Il est fidèle à ses valeurs, représente bien le Parti Libéral, est honnête, fonceur, et un excellent politicien.

L’image qu’il a projeté ce soir à la télévision, c’est l’image d’un politicien sûr de lui.  C’est aussi l’image d’un politicien d’expérience, d’un Libéral proche du peuple.  Surtout, c’est TRÈS étonnant que Guy A. Lepage et Dany Turcotte se soient si bien entendus avec lui.

Vraiment, bravo monsieur Coderre pour la bonne image du Parti que vous avez montré ce soir!

(oui, je sais, ce billet est on-ne-peut-plus partisan… mais qu’en pensez-vous?)

3 réponses à “Tout est question d’image… (Denis Coderre et Tout le monde en parle)”

  1. richard3 dit :

    J’ai presque envie d’utiliser un passage d’un petit bout de film, comme disait Bobino, au sujet du parti libéral.

    « Denis Coderre, Michael, Ken,… une plante, un madrier,… mais pas Stéphane! »

    Je blagues, mais bon, force est de constater que depuis le départ de Jean Chrétien, et après le passage de Paul Martin, et maintenant de Stéphane Dion, le parti libéral est à son plus bas. Un peu comme il y a une vingtaine d’années, après le départ de Brian Mulroney, et le malheureux passage de Kim Campbell, puis celui de Jean Charest, à la chefferie des progressistes-conservateurs. Même si je ne crois pas que les libéraux puissent un jour se retrouver avec seulement deux députés aux Communes, je crois que la descente aux enfers des rouges va peut-être encore durer quelques années. D’autant plus que, contrairement à ce que prétendaient tous ceux qui ont « démonisé » les conservateurs de Stephen Harper, ça se passe pas trop mal, depuis janvier 2006. Même que j’oserais dire que ça va plutôt bien. On sait où les surplus s’en vont (les surplus budgétaires à la dette, les intérêts épargnés dans nos poches), il n’y a pas de scandales à grande échelle, les élus remplissent leurs promesses, bref, les conservateurs de Stephen Harper gouvernent assez bien, merci. Ce n’est pas la perfection, certes, mais ils sont bien au-dessus de la note de passage.

    Pour revenir à Coderre lui-même, je dois avouer que ça prenait du « guts » pour partir comme ça, pratiquement à l’improviste, vers l’Afghanistan. Il est évident qu’un tel geste devient une marque de courage dans l’action s’il veut un jour prendre la place d’un Stéphane Dion qui est loin d’avoir le charisme nécessaire pour diriger une formation politique d’envergure. Évidemment, cette décision d’aller là-bas malgré tout ne sera pas suffisante en elle-même pour créer une « Coderremania » d’un océan à l’autre, mais elle lui permettra de démontrer qu’il n’a pas peur de se salir les mains pour faire le travail. Et ça, c’est important, en politique. Qu’on se souvienne de René Lévesque, ou encore de Lucien Bouchard, deux hommes en qui le peuple se reconnaissait, à tout le moins jusqu’à un certain point. Ce sont des types comme ceux-là qui font cruellement défaut, dans le paysage politique actuel. Et peut-être que Denis Coderre est en train de se forger un caractère de fonceur qui, pas maintenant, mais dans quelques années, feront de lui un grand premier ministre. Il devra continuer à faire ce qu’il fait présentement, c’est à dire prendre ses propres décisions, mettre les médias « de son bord », et multiplier les sorties publiques. Au fil du temps, il s’imposera comme étant le seul capable de relever le défi de redonner leurs lettres de noblesse aux libéraux.

  2. C’est très poétique, possiblement véridique.

    Il est effectivement possible qu’on continue de descendre dans les sondages… et c’est très bien comme ça. La démocratie doit se faire entendre.

    Par contre, je crois que nous payons encore un peu pour le scandale des commandites…

  3. Stephan S dit :

    Oui le PLC baisse dans les sondages. et selon moi, ce n’est pas fini.

    Pour Coderre et le futur chef du PLC je suis pret a mettre un vieux 10$ contre lui.

    Il y a eu Trudeau, Chretien, Martin et maintenant Dion. Je crois que le parti ne voudra pas d’autres chef quebecois. Enfin on verra.

    Je continue de penser que Dion a creuse sa propre tombe en gardant le gouvernement Harper en selle. Un remplacement avant les prochaines elections, on commence a en entredre parler des les medias !

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