Le prix de l’immobilier à Montréal (ou comment ne pas avoir assez d’argent pour se payer une maison même avec un gros salaire)
Je ne sais pas si vous avez la même opinion que moi. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de faire un achat de maison à Montréal. Dans tous les cas, sachez que c’est inaccessible.
Dans les années 80, mes parents étaient pauvres et se sont bâtis une maison de leur propres mains avec très peu d’argent. Aujourd’hui, même avec beaucoup d’argent on n’arrive pas à se loger!
En fait, on arrive à se loger. Je demeure dans le merveilleux quartier Laurier, sur le Plateau Mont-Royal. Je peux louer un appartement à un prix *exhorbitant*. Par contre, j’essaie désespérément de me trouver un condo ou un multi-logement afin d’y déménager et ainsi rentabiliser l’argent que je mets à me loger.
Depuis plusieurs mois, j’ai trouvé quelques appartements intéressants. Tous se sont loués ou vendus en quelques heures. Maintenant, j’en ai trouvé un autre, très intéressant. Reste à voir s’il s’envolera!
Mon point est par rapport aux prix. Essayez donc de trouver un condo sur l’Île de Montréal à moins de 300 000$! C’est impossible! En fait, il y en a quelques uns… mal rénovés, trop petits, mal situés, pleins de défauts… dommage! Mais même un condo à 250 000$ c’est très cher. C’est l’équivalent d’un appartement à 1800$ par mois de loyer! Pensez-vous qu’un jeune couple a les moyens de se payer ça?
Les jeunes, étudiez, et mariez-vous avec un/une autre professionnel (le) car dans la vie, ça prend de l’argent!
Comment veux-tu parvenir à acheter quelque chose à Montréal?
La flambée des prix est tout simplement la suite logique de la crise du logement du début des années 2000. Les logements sont devenus très rares, alors les couples qui ont pris le temps de calculer leurs revenus se sont « garrochés » sur tout ce qui était à vendre. Résultat: La loi de l’offre et de la demande s’est appliquée, et le prix des maisons, comme celui des condos, a grimpé en flèche. Imagines, depuis trois ou quatre ans, le prix des immeubles résidentiels a grimpé, selon le quartier, le type d’immeuble, et d’autres critères, de 10 à 20%… par année! D’ailleurs, même si tu voulais construire quelque chose de tes mains, comme tes parents ont fait, les terrains sont inaccessibles à Montréal, parce que trop rares. Les disponibilités sont meilleures si tu vas dans des quartiers comme Pointe-aux-Trembles, Rivière-des-Prairies, ou encore dans le West-Island, mais là, on parle pratiquement de banlieue, d’endroits où le transport en commun, en dehors des heures de pointe, est plutôt merdique. Autrement dit, ce que tu vas épargner en hypothèque par mois, en t’éloignant du centre-ville, tu vas le dépenser avec ta voiture en une semaine.
Pour ma part, j’ai connu une déveine financière en 2003, j’ai laissé la maison à mon ex en 2001,… alors acheter quelque chose dans le grand Montréal, ça fait déjà des lunes que je n’y pense plus. Je vis dans un petit appart à Anjou, à quelques minutes de mon travail, et si j’achètes quelque chose, ce sera un chalet à l’extérieur, loin dans le bois, avec un vieux 4×4 pour m’y rendre, et une chaloupe pour aller à la pêche.
Peut-être dans Charlevoix, dans le voisinage de Pauline 1ère… euhhh, en fait, non.
Ouin, plein de choses a repondre a ce post.
Premierement, pourquoi Montreal ? C’est une ville de fou et tres laide en plus. Je me rappelle une anecdote. A ma sortie de l’universite (Laval a Quebec) je fait evidemment des demarches d’emploi. A un moment donne j’ai un appel d’un bureau de comptable a Mourial. Comme je part de Quebec, je calcule 3 heure de route + 1 heure d’encas (traffic jam, accident, getting lost,…) On s’entends que j’etais safe. Ben je suis arrive au ponts on time, il me restait 1.15 avant l’entrevue. Je traverse la pont en stop and go, et rendu sur l’ile, ca a ete de bouchons en bouchons. Je suis finalement arrive a l’entrevue pile a l’heure. Ca veux dire que j’ai perdu 75 minutes en bouchons. Pour moi ca a ete la revelation. Je voulais travailler n’importe ou au Quebec mais pas a Mourial.
Deuxiemement, le prix de l’immobilier. Une augmentation du prix des maisons est une indication que l’economie va bien. Pourquoi se rebeller contre cela ? Je sais bien que cela rend l’acces a la propriete est plus difficile.
Ici a Calgary le prix moyen des maisons a augmente de 50% seulement en 2006. Dependamment des quartiers et des types de maisons. Si javais achete la maison que j’ai achete en Mai l’an dernier, en Juin lorsque je suis arrive, j’aurais epargne au moins 80 000$ Mais je me console car mon paiement d’hypotheque est a 80$ pres egal a mon loyer apres augmentation que mon landlord me donnait. De plus l’augmentation future de la valeur de la maison est mienne. Faut voir une maison comme un des plus important investissement que l’on fait de notre vie. A moins que l’on s’appelle Marois, Blanchet ou Trump
Ici le prix continuent d’augmenter, malgre une legere baisse en juillet et aout.
C’est faux.
Le prix moyen des nouveaux logements construits à Montréal est d’environ 150 000$
Faut savoir chercher!
Au lieu d’acheter, la solution est de louer.
Pour faciliter les recherches d’un appartements, que ce sois pour les vacances, un court séjour ou un déménagement. Je suggère fortement le site de Logis Québec.com
Il permet avec sa gallerie photo de bien savoir à quoi s’attendre d’un logis au Québec.
http://www.logisquebec.com
Les gens sont prets a s’endetter sur 40 ans pour se payer un condo a 300 000$. C’est ça le probleme. C’est une bulle, car les gens achetent parce qu’ils ont peur que les prix continuent a monter. Comme toutes les bulles, elle va bientot péter. Plus elle va prendre de temps à péter, plus ca va tomber. Je ne voudrais pas etre a la place de ceux qui vont acheter dans le « top » du marché….
Bonjour,
Phil a raison, c’est une bulle qui ne respecte en rien les bases fondamentales du marché.
Les mêmes baisse de prix qui ont lieu au USA et ailleur au Canada s’en viennent au Québec et à Montreal…
http://neumann.hec.ca/pages/maurice.marchon/Public/Articles/Bulle%20sp%E9culative%20Oct%202008.pdf
Une augmentation des prix de l’immobilier témoignent des liens étroits entre les gangsters de l’immobilier et les prédateurs bancaires.
Gangsters de l’immobilier/gangsters financiers : même combat !
Les prix continuent d’augmenter artificiellement, puisque nous vivons dans une économie fondée sur le crédit généralisé.
Les banques renégocient les hypothèques avec les gens qui ne peuvent pas payer, cela évite le retour sur le marché des maisons, qui sinon, satureraient le marché et feraient descendre les prix.