Le droit de veto aux étudiants
Alexandre Shields du Devoir nous apprend ce matin que les étudiants voudraient avoir un droit de veto sur les éventuelles hausses des frais de scolarité.
Mais c’est quoi l’idée??! Comme si on va demander à chaque groupe de la société d’approuver les changements budgétaires que le gouvernement décidera. Les vieux ne voudront pas qu’on réduise les services dans les hôpitaux ou les primes de retraite, les étudiants ne voudront pas augmenter les frais de scolarité, les fonctionnaires n’accepteront pas qu’on en engage moins et demanderont un plus grand salaire.
La société éli un gouvernement pour prendre des décisions de manière générale. C’est donc que l’ensemble de la population est majoritairement d’accord à dépenser son argent d’une manière. Si nous procédons autrement, il faudrait que chaque personne gère son propre budget gouvernemental.
Cette société serait anarchique!
David, question sans rapport avec le sujet present…
Quel est le lien entre politicien et mathematicien ? De nos jours on ne voit plus beaucoup de mathematiciens ?
@Stephan
Vrai. C’est juste qu’il s’agit de mes deux passions. D’ailleurs, je n’écarte pas la possibilité de faire une partie de ma carrière en politique ;o).
Pour ma part, les étudiants qui se trouvent si exploités chez nous n’ont qu’à plier bagage et à aller étudier dans une autre province canadienne. Ils prendront conscience que pour faire des études, il y a un prix à payer.
Les étudiants n’ont jamais réussi à expliquer le lien entre les frais de scolarité maintenus artificiellement bas au Québec et le taux de fréquentation per capita des universités, qui est plutôt moyen. Pourtant, la province où les frais de scolarité sont les plus élevés, la Nouvelle-Écosse, là où les frais sont environ trois fois les nôtres, a également le taux de fréquentation per capita aux études supérieures le plus élevé au Canada!
Je ne pourrais pas certifier quoi que ce soit, mais j’oser avancer que les étudiants néo-écossais doivent étudier un peu plus, et boire un peu moins. Quand les étudiants québécois arrêteront de boire leurs prêts et bourses (je sais que ce n’est pas le cas de tous, mais bien d’une bonne partie d’entre-eux), ils pourront peut-être commencer à voir ce qui se passe, dans la réalité.