Les Libéraux ont peur de perdre?
Aujourd’hui, Henri-François Gautrin part en sondeur pour connaître l’opinion des candidats Libéraux.
Les Libéraux du Québec ne devrait pas avoir peur de perdre. Vous savez, c’est le plus vieux Parti politique au Québec. Il a toujours su s’adapter aux réalités sociales du Québec, aux réalités et aux valeurs de ses membres.
Cependant, la venue d’idées radicales (par exemple la souveraineté du Québec) a entraîné un vent de changement d’attitude envers la politique. Deshormais, c’est une affaire de coeur, de trippes. D’ailleurs, plusieurs personnes ont pleuré lors du référendum de 1995… c’est vous dire!
Éh bien maintenant, il y a trois Partis très forts. Auparavant, et ailleurs même, seulement deux Partis se font la lutte. On n’aime pas un Parti? on vote pour l’autre! Tandis qu’ici, il faut trouver un Parti qui colle à nos idées. Et ce n’est pas une mince affaire.
À l’élection générale de 2007, la population a élu les trois Partis du Québec presque également. Est-ce un message? oui! mais lequel…?
Selon moi, il faut communiquer à la population les programmes. Les gens (même moi, quelques fois!) ont l’impression que la politique est un spectacle à la télévision et ne se sentent pas interpelés. Et puis il y a les jeunes. Dans les universités du Québec, le PQ est assez présent. Tellement présent, qu’il contrevient aux règlements de vendre des cartes de membres sur les campus. Mais qu’en est-il des autres Partis?
Les autres Partis sont complètement absent. Comme si les membres d’un Parti représentaient l’élite de l’électorat. Mais ce n’est pas le cas! Il faut à tout prix que les gens s’impliquent, que les Partis se rapprochent de la population. Pas seulement un Parti, mais tous. C’est la seule bonne manière d’informer l’électorat. Les médias sont fervents de scandales… et non de programmes intéressants!
Anciennement, tout le monde votait. Tout le monde connaissait quelqu’un en politique. Tout le monde s’informait. Il faut absolument que les Partis reviennent à la base: la participation populaire.
Ce n’est pas le prix d’une carte de membre. Ce n’est pas les annonces à la télévision, ni les subventions, ni les poignées de main. Ce qu’il faut, c’est des groupes locaux de débats, de discussion. Il faut une présence régionale et locale des élus, une proximité des députés, une proximité du Premier Ministre. Il faut des associations politiques de comté fortes, présentes dans leur milieu. Il faut des bénévoles qui ont le temps de recruter, de donner le goût de la politique.
Il faut re-bâtir le Québec comme la population l’a fait dans les années 60, mais lui donner la couleur actuelle du Québec dans le Canada et le monde.
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