Voter pour un chef, un candidat ou un Parti?

Stéphane DionPuisque la popularité de Stéphane Dion n’est pas extraordinaire, seriez-vous tentés de voter pour autre chose que le chef d’un Parti politique aux prochaines élections?

Car lorsqu’un candidat se présente, il travaille fort à sa campagne électorale.  Il espère que les électeurs voteront pour lui plutôt que pour un de ses adversaires.  Mais aux dernières élections provinciales, les électeurs ont voté pour Mario Dumont, et non pour ses candidats.

En fait, trop souvent les électeurs sont tentés de voter pour un Parti politique ou pour son chef… tandis que celui qui représente en Chambre le comté c’est le député.  C’est aussi ce dernier qui assure les services aux citoyens.  Que préférez-vous choisir?

Pour l’instant, c’est compliqué.  Duceppe ne fait que chialer et ne pourra jamais rien faire en Chambre, Harper semble loin de la population québécoise avec son air rude anglais et Dion n’est pas populaire du tout.

Est-ce que les vedettes genre Justin Trudeau, Marc Garneau et les autres pourraient sauver le PLC?  Je ne sais pas.  Je crois que nous devrions changer nos habitudes et voter pour le candidat: celui que vous pouvez aller voir n’importe quand à son bureau et qui vous accueuillera à bras ouverts.

4 réponses à “Voter pour un chef, un candidat ou un Parti?”

  1. Stephan S dit :

    David, la politique federale et provinciale a toujours ete centree autour du chef. Les gens votent rarement pour le candidat de leur comte. Cela arrive seulement lorsque le candidat est une vraie vedette.

    En passant, si le PLC est rendu a considerer Justin Trudeau et Marc Garneau comme des vedettes, ca va vraiment mal. Justin est connu seulement par son nom de famille, et Marc Garneau a un beau passe, mais comme politicien on repassera.

    Je suis d’accord avec ton avis concernant Duceppe, mais pas avec celle de Harper. Harper parle beaucoup mieux francais que Dion peux parler anglais. De plus Harper a regle le desequilibre fiscal, reconnu le Qc comme nation distincte et gere le Canada avec une ouverture envers le Quebec.

    Si tu te rappeles bien, les liberaux sous Trudeau et Chretien etaient intransigeant envers le Quebec. D’ailleur Dion comme ministre des affaires intergouvernementales etait toujours celui qui apprenait les mauvaises nouvelles aux Quebecois. Cela ne l’aide pas dans sa cote de popularite au Quebec maintenant. Personnellement, j’appelait Dion, le ministre du feu aux poudre. A chaque fois qu’il parlait, il creait une nouvelle controverse.

    On a toujours dit que le meilleur allie du Bloc etait les liberaux avec leur maniere de « botter le cul des Quebecois » pour plaire au reste du Canada.

  2. C. Perron, Boisbriand dit :

    Invitez-vous encore les libéraux a voter le nez bouché comme à la dernière élection?

    Si c’est oui, ayez au moins la franchise de le dire.

    In memoriam…Les Choristes

  3. Homer dit :

    Je patage entièrement l’avis de Stephane S. . Donc il n’est pas nécessaire pour moi de commenter, tout ce qu’il écrit est exactement ce que je pense.
    Malheureusement, même si le prochain candidat Libéral de mon conté est le plus compétent, je lui souhaite bonne chance, car il a à peu près aucune chance d’être élu. Je conscidère Stéphane Dion invendable. À mon avis, il est encore moins populaire que André Boisclerc et pourtant le PQ ont jugé bon de le remplacer.

  4. richard3 dit :

    On votait pour le candidat de son comté à l’époque où il n’y avait ni radio, ni télé, pour projeter l’image du chef, et où les campagnes électorales, curieusement, étaient beaucoup plus vivantes. Maintenant, dans notre ère des communications, tout passe par l’image, et les reporters font partie intégrante des caravanes des chefs de partis. Aussi, les campagnes électorales sont déjà prêtes à consommer, et les gens ne se donnent même plus la peine de regarder les pancartes, sur les poteaux. Remarquez bien que c’est depuis ce temps que les chefs de tiers-partis se plaignent de n’avoir aucune visibilité. Ils n’ont qu’à faire comme les autres, et se louer trois ou quatre autobus, pour emmener tout le monde.

    Pour ma part, je vote surtout pour un programme, parce que j’ai des idées pour l’avenir, et j’essaie de choisir le parti qui correspond le mieux à ce que je veux. Ainsi, lors de la dernière élection provinciale, au Québec, j’ai voté pour… tout le monde! J’ai tout simplement annulé mon vote, tellement les programmes des trois principaux partis, à peu de choses près, se ressemblaient entre-eux, et ne ressemblaient pas du tout à ce que moi, je recherche pour l’avenir.

    Alors chef, candidat, ou parti? Compte tenu de mon explication, je dirais « parti ».

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