Vandalisme sur ma Vespa : réflexion sur les vandales
Ce soir, ce fût un souper très agréable avec mon ami SEO Bernard Prince @bernard_prince. On a discuté de l’avenir de Facebook (Facebook a un avenir, vraiment ?), de SEO, des femmes et de bouffe.
J’ai fait l’erreur d’aller au restaurant à Trois-Rivières avec ma Vespa. Je croyais que Trois-Rivières était plus sécuritaire que Montréal. Et comme j’ai vécu trois ans près de Berri-Uqam, je me disais avoir vécu dans un des pires quartiers au Québec.
C’était une erreur de jugement. À mon retour au stationnement, ma Vespa était renversée. Une chance que j’avais barré son cadenas car je ne l’aurais possiblement pas revue à cet endroit.
Comme toujours, des dizaines de jeunes flânaient dans le stationnement. Habituellement, je ne me fais pas vandaliser mon auto, et le personnel du restaurant m’avait rassuré pour la sécurité de mon scooter. Mais cette fois, c’est arrivé.
Ma réflexion sur les vandales
Je trouve ça bien étrange de m’imaginer être dans la peau d’un vandale. Même si je m’imagine à côté de la propriété d’une personne que je n’aime pas ou à qui j’en veux, je ne peux pas m’imaginer m’attaquer à ce qu’il possède.
Peut-être que je suis trop gentil.
Je me dis qu’il faut peut-être être jaloux.
Être jaloux et avoir une vie bien misérable. En effet, il faut avoir une vie bien misérable pour avoir le temps et l’envie de vandaliser la propriété d’autrui un vendredi soir, quand on pourrait manger de la bonne nourriture juste au dessus du stationnement, dans le resto !
Je me console en pensant que cette personne ne mangera probablement jamais aussi bien que moi, et ne vivra jamais la chance d’avoir la vie que j’ai. Plutôt, elle risque de mal manger toute sa vie, et de vivre une vie probablement bien misérable.
Je ne lui souhaite pas, mais je me dis que cette personne est aux antipodes du légendaire proverbe « aide toi et le ciel t’aidera ».
Selon moi, c’est en faisant et en semant le bien qu’on va récolter le bien. Sinon, on récolte ce que l’on sème !
Ma réflexion sur les autres jeunes qui s’y trouvaient
Il y avait des dizaines de jeunes présents.
J’ai fait ma petite enquête et plusieurs ont vu de leurs yeux les deux vandales: casquette et t-shirt blanc. « Mais ne vous inquiétez pas monsieur, ce n’est pas nous ! », m’ont-ils dit.
Après coup, je me pose une seule question: mais pourquoi ne sont-ils pas intervenus ?
Moi je suis du genre à intervenir dans peut-être trop de cas, je vous l’accorde. Mais quand je vois une injustice, un méfait, un truc illégal ou contraire aux bonnes moeurs, je réagis.
Je dénonce la connerie aux gens concernés: de la polution délibérée en jetant des déchets par terre au stationnement qui prend deux places, à d’autres actes illégaux dont je ne parlerai pas pour cause de poursuite en cour…
Je crois que dans la vie, il faut être un bon samaritain et agir.
J’ai toujours préféré être dans la parade que la regarder. Et j’ai toujours préféré agir que de regretter ne pas avoir agis.
Les jeunes d’aujourd’hui, comme François Legault le disait cette semaine, veulent faire la belle vie. On parle de la génération qui me suit, mais on parle également de ma génération Y.
Les Y veulent tous être riches et vivre la vie de star. C’est possible ! Cependant, pour être riche, il faut travailler comme personne…
N’imaginez surtout pas réussir et devenir riche en ne faisant rien et en regardant passer la parade ! Soyez dans la parade et agissez !
Ce soir, la génération qui me suit m’a montré à quel point elle regardera passer la parade toute sa vie.