Pourquoi est-ce que la lettre ouverte de Jean Charest de ce matin est-elle négative?
Ce matin, Mario Dumont et Pauline Marois critiquaient la lettre ouverte de Jean Charest, publiée dans tous les journaux.
Selon eux, Jean Charest aurait manqué de leadership dans plusieurs dossiers concernant les accomodements raisonnables. Mais pourquoi aurait-il manqué de leadership?
Pauline annonce une Loi pour enlever les droits démocratiques des québécois non-francophones.
Mario Dumont veut réduire les taux d’immigration.
Jean Charest veut connaître l’opinion des citoyens et crée la commission Bouchard-Taylor. Entre-temps, il invite la population à la modération.
Je crois qu’il s’agit là d’une bonne méthode (peut-être pensez-vous le contraire). Le Premier Ministre devrait représenter la population en générale et la consulter pour une question de valeurs comme celles-ci me semble une excellente idée! Pensons à Alò Presidente, d’Hugo Chavez (le président du Venezuela), pour communiquer avec la population. Pensez aussi à Jean Tremblay, maire de Saguenay (voyez ce vidéo d’Infoman):
[youtube]http://youtube.com/watch?v=jdErqHlPw3A[/youtube]
Et maintenant, Jean Charest a sa propre émission de Radio (sur Corus).
La raison est simple, la commission Bouchard-Taylor est l’invention de Charest en réponse à la montée fulgurante de l’ADQ aux dernières élections.
Sentant la soupe chaude et les critiques hors Québec monter, Charest appelle à la modération certes mais le fait en fustigeant l’ADQ et le PQ qui à défaut d’être d’accord avec eux apporte des pistes de solutions au débat ce que refuse de faire Charest en s’en remettant une fois de plus belle à une commission. Il l’avait fait aussi pour l’effondrement du viaduc de la Concorde, il l’avait fait pour le forum des régions et il le refait encore.
Bref, Jean Charest est une créature molle qui fait constamment preuve d’un manque flagrant de leadership. Si Dion est un intellectuel déconnecté du peuple, Charest est un individu mou, paresseux et sans l’ombre d’une graine de leadership. Jean Charest est pris dans son propre piège à ours et ce n’est pas à nous de venir le déprendre, il s’est pris lui même dedans.
Mais il n’y a rien de surprenant à un premier ministre qui se cache derrière « Michou va me chercher mes pantoufles » lorsque quasi entarté.