Piquerie par ci, piqueries par là…
Yves Bolduc, le nouveau ministre de la santé du Québec, a décidé de ne pas continuer les études sur l’implantation des piqueries au Québec.
Au fédéral, Harper pense la même chose.
J’ai toujours été en faveur de l’implantation des piqueries dans les grandes villes. Le meilleur exemple est celle de Vancouver. Pas une seule overdose fatale depuis son ouverture, plus de seringues souillées traînant dans les parcs, le monde parfait, quoi!
Maintenant que nous demeurons au centre-ville de Montréal, j’étais encore plus en faveur des piqueries. Tous les jours, des transactions de drogues se déroulent sous mes yeux, dans ma rue. Tous les jours, des gens vont dans notre ruelle arrière se piquer. Quelques fois, je retrouve des seringues utilisées en promenant mon chien. C’est dangereux à mort! D’autant plus que la dernière n’avait plus son capuchon…
J’ai eu la chance de discuter avec mon voisin, avocat. Il se bat pour qu’il n’y ait pas de piquerie dans le coin. À priori, je trouvais cela dommage, mais il m’a fait réaliser des choses.
D’abord, les vendeurs de drogues se tiendraient certainement plus dans les parages de la piquerie… les clients de ce centre d’injection étant leur public cible…
Ensuite, imaginez donc tout le trafic à proximité. Des dizaines de gens flâneraient dans le coin. Vendeurs, clients… même prostituées! Et pour payer l’héro, des vols à répétition…
Alors oui, une piquerie, mais pas dans ma cours!
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